vague à l'âme

Si l'on vous donne un papier avec des lignes écrivez du coté où il n'y en a pas...

Le reflet de la lune

Qui tangue sur l'eau

Me rapelle que le nuit se consumme

Et que l'insomnie est un fléau

J'ai beaucoup réfléchi cette nuit

Peut-être un peu trop

C'est l'effet que l'évocation de mon passé à toujours produit

Une collision d'idée, des mots

Un passé qui a laissé des marques

Blessures encore sanglantes de mes maux

A toujours vouloir apprendre la vie et l'amour en autodidacte

J'ai trop souffert et j'ai la cicatrice de la douleur, son sceau

Une larme ronde et chaude

Coule sur ma joue

Comme une ôde

A ma bouche qui fait la moue

Une goutte de sang rouge amour

Coule sur mon coeur

Comme un cri sourd

Envoyé comme un espoir, une rancoeur

Une étincelle électrique et mélancolique

Traverse mes yeux vert menthe

Comme un sentiment triste et nostalgique

D'une belssure trop résente

Et finalement un sanglot

Un acte désespéré

Un rictus si beau

Comme un cri, le dernier....

On ferme les yeux

Et l'on croit renaitre

Mais ce n'est qu'une illusion

Nous ne sommes pas maitre de nos vies

On marche la tete haute

Et l'on se croit indéscrutible

Alors on croise un regard

Qui nous fait baiser les yeux

Et l'être si fort que l'on était

Est détruit en un instant

Scroire immortelle c'est un peu comme croire en dieu

Croire en quelque chose d'irréel

Qui nous parait pourtant être si vrai

On se dirige vers une personne, un objet

en croyant que l'on va le saisir

Et au dernier moment, le destin en décide autrement

Alors passe une chanson, des paroles captivantes

Quelque chose de si pure, de si beau

Et aussitot on se croit renaitre

Mais ce n'est q'une illusion

Alors arrive la mort, dame blanche

Etre sans visage et le cycle est rompu...

Il y a des nuits froides

Ou tout me fait peur

Sans raisons ni tourmentes

J e me réveille en sueur

Mon imagination s'évade

Et fini par un frisson

Toujours sans tourmentes ni raisons

Je deviens une ombre

Qui rejoint le tableau

Celui des gens habillés en sombre

Que l'on traite de bourreau

Ce cycle je veux le rompre

Mais je suis rpisonniere

Tout m'échappe mes amis, mes barrieres

Les gens à qui je faisais confiance

En qui je voyais ma revanche

Sont partis, ils n'avaient pas tort au fond

De me laisser dans ce tourbillon...

Ce matin un ange est passé sur le toit

Un ange est passé au dessus de moi

Non, ce n'était pas un chat

C'était un ange argenté

Qui venait m'apporter

Un peu de gaieté

Dans cette nuit étoilée

Que je venais de passer

Il s'est arrêté et m'a demandé

Le chemin de la liberté

A ce moment là, je me suis réveillée

Et l'ange avait disparu

Avec la simplicité du jamais vu